home facebook phone
Appelez-nous
450-741-1652
icon chiro

Neurofeedback pour freiner le déclin cognitif

Neurofeedback pour freiner le déclin cognitif

Brendan Parsons, Ph.D., BCN, Jun 16, 2025

Nouvelles perspectives en neurosciences

Points clés :

  • Le neurofeedback pourrait devenir une thérapie non invasive efficace pour le déclin cognitif subjectif (DC).

  • Moduler l’alpha et la thêta : augmenter ces oscillations via l’entrainement neurofeedback renforce la mémoire de travail et le contrôle exécutif chez les seniors présentant un déclin cognitif (DC).

  • Personnalisation indispensable : la cartographie ÉEG pré-intervention guide le développement de protocoles ciblés, améliorant nettement l’efficacité clinique.

  • Synergies prometteuses : combiner neurofeedback, biofeedback de la variabilité de la fréquence cardiaque (VFC), exercice et stimulation cognitive numérique maximise la prévention du déclin.

Une étude récente menée par Paban et al. (2024) explore une approche innovante pour ralentir le déclin cognitif subjectif, une condition souvent considérée comme la première alerte avant l’apparition de troubles cognitifs légers ou de la maladie d’Alzheimer. Cette condition se caractérise par une impression de baisse de mémoire ou de concentration, malgré des résultats normaux aux tests neuropsychologiques.

L’étude portait sur 48 adultes âgés de 60 à 75 ans qui ont suivi un entraînement en neurofeedback — une méthode non invasive qui permet à une personne d’apprendre à réguler son activité cérébrale grâce à un retour en temps réel sous forme visuelle ou sonore. L’objectif était de renforcer les ondes alpha (liées à la mémoire et à la détente) et thêta (liées à l’apprentissage et à l’attention), tout en diminuant les ondes bêta-hautes, associées à l’hypervigilance.

Les résultats sont significatifs :

Amélioration de la mémoire épisodique (+2,4 points en moyenne au rappel différé)

Meilleure capacité d’inhibition cognitive (test de Stroop)

Diminution des erreurs quotidiennes d’inattention

Augmentation mesurable de l’activité alpha et thêta dans les régions cérébrales ciblées

Réduction des plaintes liées à la distraction et à l’anxiété

Aucun effet secondaire sérieux n’a été rapporté. Ce type d’intervention confirme le potentiel du cerveau à s’adapter, même chez les personnes âgées, lorsqu’il est stimulé de manière appropriée. L’approche est non médicamenteuse, personnalisable et axée sur la prévention.

Le neurofeedback s’impose ainsi comme une méthode douce et accessible pour soutenir la santé cognitive et maintenir la qualité de vie chez les aînés. En complément d’une hygiène de vie saine et d’activités stimulantes, il pourrait représenter un levier important pour retarder le déclin cognitif.

Référence : Paban, V., Modolo, J., et al. (2024). Exploring neurofeedback as a therapeutic intervention for subjective cognitive decline. European Journal of Neuroscience. https://doi.org/10.1111/ejn.16621

Pour d'autre informations ou pour en apprendre encore plus: https://pro.neurologic.fr/blog/n24

Navigation
close
Rendez-vous en ligne arrowRight
home facebook phone
Appelez-nous
450-741-1652